Many undergraduates, driven by a sullen job market and inspired by success narratives from Silicon Valley, want to learn how to convert ideas into profitable businesses.
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Un article du New York Times très intéressant sur les efforts massifs des Universités américaines pour développer l’entreprenariat et faire sortir les start-up du futur.
Comment convertir des idées en business profitable ?
Quid des Universités françaises et de l’Université de Strasbourg où je travaille ? Il me semble qu’il y a des efforts louables dans ce domaine mais j’ai l’impression que c’est le système et la culture française qui n’encouragent pas l’entreprenariat et la prise de risque.
Mon expérience personnelle en tant que chercheur, qui a un projet de transfert technologique, est que, avant même d’avoir lancé le business, vous devez choisir entre trois modalités très précises. Je me rappelle encore des sentiments de lassitude, de déception et de découragement que j’ai ressenti au moment d’apprendre cela. Lorsque vous vous lancez dans ce type d’aventure, vous avez tant de choses à faire, tout est compliqué et en plus on vous rajoute une bonne couche de cadre législatif à respecter. C’est là qu’il faut avoir une grosse, grosse, envie de voir son projet se développer en business.
Ce n’est pas ce qui me manque mais je me dis que notre système est vraiment très très contraint et que si on veut être compétitif face à des pays aussi entreprenants que les US par exemple il va falloir faire tomber quelques barrières de notre système. Il semblerait que ce soit une thématique des prochaines élections présidentielles, voyons ce que nos politiques ont à proposer. Il serait aussi intéressant de regarder ce que nos partenaires européens ont mis en place.